Apple Pipp!n: Difference between revisions
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Apple Pippin
[edit | edit source]L'Apple Pippin (stylisé PiPP!N) est une plateforme multimédia ouverte, aujourd'hui abandonnée, conçue par Apple Computer. Selon Apple, la Pippin était destinée au marché domestique comme « une partie intégrante de l'environnement audiovisuel, stéréo et télévisuel des consommateurs ». Basée sur l'architecture du Macintosh, incluant le système d'exploitation Mac OS classique, la Pippin était une plateforme polyvalente visant à servir de console de jeu, d'appareil connecté à Internet et de borne interactive. Apple a créé un dispositif de démonstration appelé Pippin Power Player pour présenter la plateforme lors de salons professionnels et auprès des médias, afin d'attirer des développeurs de logiciels et des fabricants de matériel. La technologie Pippin a été licenciée à des entreprises tierces, notamment Bandai Company Ltd., qui a développé les modèles ATMARK et @WORLD, ciblant le marché du jeu et du divertissement au Japon, au Canada et aux États-Unis, ainsi que Katz Media, qui a produit le KMP 2000, orienté vers des marchés verticaux en Europe et au Canada.
Nom
[edit | edit source]La plateforme Pippin tire son nom de la Newtown Pippin, une variété de pomme plus petite et plus acidulée que la pomme McIntosh, qui a inspiré le nom du Macintosh. Selon Apple, le nom Pippin a été choisi pour refléter la polyvalence de la plateforme, qui ne se limitait pas aux consoles de jeu mais pouvait prendre diverses formes, comme des appareils de télécommunication domestiques. Initialement, lors de la phase de planification, la console portait le nom de code Sweet Pea. Le terme « Pippin » avait déjà été utilisé par Apple pour le disque dur externe Apple ProFile destiné aux Apple III et Lisa, également sous le nom de code Pippin pendant son développement.
Historique
[edit | edit source]Apple n’a jamais eu l’intention de commercialiser la Pippin directement. L’objectif était d’en faire une norme ouverte en licenciant la technologie à des tiers, à l’image de la manière dont JVC a partagé le format VHS dans les années 1970. Ce modèle visait à augmenter la part de marché du Macintosh, un objectif similaire à celui des clones Macintosh dans les années 1990. Apple encourageait même la différenciation entre les systèmes Pippin, tant que ceux-ci respectaient la conception de référence d’Apple pour éviter la fragmentation. Les licenciés pouvaient améliorer leurs systèmes en optimisant le design industriel, en intégrant des fonctionnalités de téléphonie, en améliorant les capacités vidéo et audio, ou en augmentant la mémoire.
Bandai et Apple
[edit | edit source]En 1993, Bandai, une entreprise japonaise, souhaitait créer une version simplifiée du Macintosh dédiée aux jeux sur CD-ROM. Le président et PDG de Bandai, Makoto Yamashina, a choisi la plateforme Macintosh parmi les options disponibles à l’époque. Début 1994, Bandai a approché Apple avec cette idée. La conception initiale reposait sur un Macintosh Classic II avec un processeur Motorola 68030 à 16 MHz et le système d’exploitation Macintosh. Apple était chargé de définir la conception de la carte logique, tandis que Bandai fournissait le boîtier et l’emballage, offrant une solution rapide à commercialiser avec un bon retour sur investissement.
Bandai a commercialisé ses modèles Pippin comme des consoles de jeu, ce qui a orienté la majorité des logiciels vers des jeux, des logiciels de divertissement ou des logiciels éducatifs (« edutainment »). Cependant, contrairement aux consoles de jeu classiques, la Pippin n’avait pas de processeurs graphiques ou sonores dédiés, s’appuyant sur les services graphiques 2D et 3D QuickDraw du système Macintosh. Apple encourageait les fabricants à développer du matériel de rendu 3D pour libérer le processeur RISC pour d’autres tâches. Le codec MPEG n’était pas pris en charge, QuickTime étant le seul format vidéo supporté.
Initialement, Bandai ne prévoyait pas d’intégrer une connectivité Internet. Cependant, suite aux retours des clients, Apple a ajouté un modem à la conception, passant d’une interface série classique à une interface GeoPort, une technologie de données série permettant d’émuler un modem par logiciel. Cette modification a nécessité un changement majeur : abandonner l’architecture 68030 pour adopter un processeur PowerPC 603 à 32 bits, conçu pour être économique et destiné à un usage embarqué.
Le 13 décembre 1994, Apple a annoncé la plateforme Pippin à Tokyo, ainsi que son partenariat avec Bandai. En mars 1996, le modèle Pippin ATMARK blanc a été lancé au Japon au prix de 64 800 yens, incluant un modem à connexion par numérotation et quatre CD-ROMs. Bandai prévoyait de vendre 200 000 unités ATMARK au Japon dans les 12 premiers mois. Bandai a investi 93 millions de dollars US dans le marketing, Apple ne participant pas à la promotion, laissant cette responsabilité aux licenciés. Selon l’accord de licence, Apple interdisait l’utilisation du terme « ordinateur » pour éviter toute confusion avec la gamme Macintosh. Apple recevait 20 $ par unité vendue et quelques dollars par titre logiciel.
En octobre 1995, le Nikkei rapportait que Mitsubishi Electric deviendrait un second licencié, mais Mitsubishi n’a jamais signé d’accord, se contentant de fabriquer les systèmes pour Bandai (et Katz Media) en tant que fabricant d’équipement d’origine (OEM). Bandai prévoyait un lancement en 1995, mais celui-ci a été repoussé à mars 1996 pour le Japon et juin 1996 pour les États-Unis. Le modèle @WORLD noir a été lancé aux États-Unis en juin 1996 au prix de 599 $, incluant un abonnement Internet illimité de six mois via PSINet pour 24,95 $ par mois. Bandai prévoyait 200 000 ventes au Japon et 300 000 aux États-Unis dans les 12 premiers mois.
Marketing auprès des développeurs
[edit | edit source]Pour encourager les développeurs à créer du contenu pour la Pippin, Apple a présenté la plateforme comme évolutive, affirmant que les applications développées pour les modèles ATMARK ou @WORLD fonctionneraient sur les futurs modèles. Apple contrastait cette évolutivité avec le système Nintendo, où les cartouches 8 bits NES étaient incompatibles avec la SNES 16 bits. Les CD-ROMs Pippin n’avaient pas de protection régionale, permettant aux logiciels ATMARK de fonctionner sur les @WORLD. Apple promettait également une liberté créative aux développeurs, s’engageant à respecter les systèmes de classification gouvernementaux sans imposer de réglementation excessive. Un exemple notable est la série Yellows d’Akira Gomi, initialement un livre de photographies de femmes japonaises nues, converti en base de données électronique pour la Pippin.
Les développeurs devaient s’enregistrer comme développeurs Apple pour recevoir les kits de développement et des réductions sur le matériel nécessaire, comme le Power Macintosh AV. Lors de la conférence WWDC de mai 1995, des détails ont été fournis aux développeurs potentiels. Bandai a également fourni une Pippin Security Key, un dispositif inséré dans le port AppleJack ADB, permettant de contourner le système d’authentification pour tester des CD-ROMs non authentifiés. Merlin Media a été chargé de produire des CD-ROMs de démonstration.
Plateforme d’ordinateur en réseau
[edit | edit source]Le 21 mai 1996, Oracle Corporation, avec 30 partenaires, a annoncé son intention de développer des ordinateurs basés sur la plateforme Network Computer, incluant des ordinateurs sans disque, des applications codées en Java, et des interfaces Internet avec des logiciels comme Netscape Navigator. Apple a rejoint cet effort en mai 1996 via la Pippin, et Katz Media a tenté de positionner la Pippin comme un appareil réseau en éliminant le lecteur de disquettes, deux ans avant l’iMac.
En juin 1996, un numéro spécial du magazine japonais Mac Fan a été consacré à la Pippin.
Feuille de route non réalisée
[edit | edit source]Apple envisageait de développer la plateforme Pippin en parallèle de la gamme Macintosh. En juillet 1996, le PDG d’Apple, Gil Amelio, a annoncé la Pippin 1997 Reference Platform, intégrant des technologies Macintosh récentes, comme l’interface FireWire (IEEE 1394) et un port SCSI externe à 25 broches. En mai 1997, Bandai a annoncé une station d’accueil avec prise en charge Ethernet pour 139 $, mais ce périphérique n’a jamais été commercialisé.
En 1997, Bandai a présenté deux prototypes à l’exposition MACWORLD Expo/Tokyo '97 :
- ATMARK-PD : Destiné à remplacer l’ATMARK, avec un lecteur interne capable de lire des CD-ROMs standards et des disques magneto-optiques WORM PD de 600 Mo.
- ATMARK-EX : Conçu comme un ordinateur de bureau Macintosh, avec 8 Mo de RAM (extensible à 40 Mo), utilisant des modules EDO-DRAM standard, un emplacement pour carte PCI demi-taille, une interface Ethernet sur carte PCI, un modem analogique intégré, et une interface ADB infrarouge pour de nouveaux périphériques.
Katz Media Player 2000
[edit | edit source]Le 4 juin 1996, Katz Media, basée en Norvège, est devenue la seconde et dernière entreprise à signer un accord de licence avec Apple. Alors que Bandai ciblait le Japon et les États-Unis, Katz Media se concentrait sur l’Europe et le Canada. N’étant qu’une entreprise de logiciels, Katz Media a passé un accord avec Bandai pour la fabrication des systèmes en tant qu’OEM.
Katz Media prévoyait initialement deux configurations : un système multimédia de base pour les CD-ROMs et un système haut de gamme avec accès Internet. Cependant, les livraisons, prévues pour novembre 1996, ont été repoussées à mars 1997, et un seul modèle, le KMP 2000, a été produit, disponible avec ou sans interface SCSI externe à 50 broches.
Katz Media n’a pas vendu le KMP 2000 sur le marché de détail, mais l’a positionné comme une box multimédia pour téléviseurs ou écrans VGA, destiné à des partenaires pour des applications spécifiques, comme des catalogues, des bases de données ou du contenu Internet. Cela en fait le modèle Pippin le plus rare. Katz Media a signé des accords avec plusieurs entreprises, notamment :
- Redwall Retail Stores : Utilisation du KMP 2000 comme borne interactive pour des catalogues sur CD-ROM.
- Canada : Utilisation comme appareil Internet via le réseau câblé, dans un pays où seulement 20 % de la population avait accès à Internet en mai 1997.
- Hôtel en Europe : Utilisation dans les chambres pour permettre aux clients d’accéder à Internet.
- Hôpital en France : Utilisation comme système en ligne pour les médecins, permettant de consulter des études de cas et de collaborer sur les diagnostics.
- Netface Consortium (Pays-Bas) : Utilisation du KMP 2000 dans un « centre commercial Internet » pour 55 000 abonnés via le système câblé de CAI-Westland.
Déclin
[edit | edit source]En 1997, le Bandai @WORLD était extrêmement impopulaire aux États-Unis. Bandai a annulé la production lors des discussions de fusion avec Sega début 1997, et après l’annulation de la fusion, a tenté sans succès de repositionner la Pippin comme une box multimédia tout-en-un. Les unités invendues @WORLD ont été renvoyées au Japon, rebrandées comme ATMARK (sans le marquage ATMARK) et vendues sur le marché japonais.
Le marché était dominé par la Sega Saturn, la Sony PlayStation et les PC sous Windows. De plus, malgré les efforts d’Apple pour attirer des développeurs, peu de logiciels étaient disponibles, Bandai étant le principal éditeur, avec seulement des petites maisons de développement comme tiers. À 599 $ au lancement, le prix était jugé trop élevé.
Lorsque Steve Jobs est revenu chez Apple en 1997, il a mis fin à tous les efforts de clonage du Macintosh, ce qui a stoppé le projet Pippin. Bandai a cessé la production à la mi-1997. Katz Media a promis de continuer à soutenir la Pippin, avec des engagements pour 100 000 unités dans 20 pays, mais a fait faillite fin 1998. Le 27 février 1998, DayStar Digital a racheté le stock restant de Bandai et vendu environ 2 000 systèmes. Bandai a continué à supporter ses consoles jusqu’au 31 décembre 2002.
Apple Bandai Pippin
[edit | edit source]L’objectif de la Bandai Pippin était de créer un système informatique abordable axé sur les logiciels multimédias sur CD, notamment les jeux, tout en fonctionnant comme un client léger. Le système d’exploitation est une version de System 7.5.2, utilisant un processeur PowerPC 603 à 66 MHz et un modem à 14,4 kb/s. Il inclut un lecteur CD-ROM 4x et une sortie vidéo pour connexion à un téléviseur standard.
Marketing
[edit | edit source]Au Japon, Bandai a commercialisé les systèmes sous le nom Pippin ATMARK, majoritairement en couleur platine, similaire aux Macintosh de l’époque. Aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, le système était nommé Bandai Pippin @WORLD, avec les mêmes spécifications mais un système Mac OS en anglais et une couleur noire.
Aperçu du système
[edit | edit source]Matériel
[edit | edit source]La Pippin est basée sur la PowerPC Platform, conçue par IBM et Apple. Le processeur PowerPC 603 RISC permet aux périphériques de s’appuyer sur le CPU de la Pippin, par exemple en utilisant un port GeoPort au lieu d’un modem analogique complet. La Pippin prend en charge les fournisseurs d’accès Internet génériques comme Prodigy, America Online et eWorld.
Le bus d’adresses du PowerPC 603 peut théoriquement accéder à 64 Mo de mémoire, mais le système d’exploitation limite la mémoire adressable à 37 Mo, et la conception ASIC de la Pippin limite la RAM à 32 Mo. Bandai proposait des modules de mise à niveau de 2, 4, 8 et 16 Mo, simplifiant l’installation pour les utilisateurs. Des hackers japonais ont créé un module de 16 Mo plus grand, nécessitant un montage complexe.
Apple encourageait le développement de périphériques PCI compatibles via une station d’accueil avec une interface propriétaire X-PCI. Les stations d’accueil incluaient des contrôleurs pour disques SCSI ou disquettes, des interfaces vidéo, des codecs ou des interfaces réseau comme Ethernet. Cependant, aucune station d’accueil ne permettait de connexion en cascade, limitant l’utilisation à une seule station à la fois. Katz Media a produit une station d’accueil générique avec un emplacement PCI, mais aucun périphérique PCI spécifique à la Pippin n’a été développé.
Le système d’exploitation réside sur les CD-ROMs, permettant des mises à jour sans changer le matériel, mais rendant impossible les mises à jour après la fin des logiciels Pippin. Le système redémarre automatiquement lors de l’éjection du CD-ROM, empêchant le chargement d’un autre disque après le démarrage. Apple positionnait la Pippin comme un appareil, encourageant l’achat d’un Macintosh complet pour les besoins évolutifs. Bandai n’a jamais mis à jour le système au-delà de la version 7.5.2, bien que des passionnés aient réussi à exécuter Mac OS 8.0 sur des systèmes avec un ROM-BIOS de développeur.
Spécifications techniques
[edit | edit source]- Systèmes : Bandai Pippin ATMARK, Bandai Pippin @WORLD, Katz Media Pippin KMP 2000
- Modèles : PA-82001 (ATMARK), PW-10001 (@WORLD), KMP 2000
- Lancement : Mars 1996 (ATMARK), octobre 1996 (@WORLD), 17 mars 1997 (KMP 2000)
- Arrêt : Été 1997
- Processeur : PowerPC 603 RISC à 66 MHz
- Mémoire intégrée : 6 Mo (ATMARK, @WORLD), 8 Mo (KMP 2000) de mémoire système et vidéo combinée
- Mises à jour mémoire : Jusqu’à 32 Mo avec modules de 2, 4, 8 et 16 Mo
- NVRAM : 128 Ko d’espace de stockage accessible
- Sortie vidéo : VGA, S-vidéo, composite RCA (NTSC/PAL commutable), résolution 640x480, couleurs 8 bits et 16 bits
- Audio : Stéréo composite RCA, 16 bits à 44 kHz, sortie casque
- Expansion : Emplacement PCI (tous), interface SCSI externe 50 broches (KMP 2000 en option)
- Entrées/Sorties : Deux ports AppleJack ADB (P-ADB), deux ports série haute vitesse, port modem GeoPort
- Alimentation : Interne universelle, 100 V 25 W 50/60 Hz 0,5 A (ATMARK, @WORLD), 100-240 V (KMP 2000)
- Notes : ATMARK 1996 blanc, 1997 noir ; @WORLD noir ; KMP 2000 avec ou sans SCSI
ROM-BIOS
[edit | edit source]- KINKA Developer : Programmable, instable, prend en charge FDD, HDD, Zip 100, MO 230
- KINKA Pre-release : 500 unités, prend en charge FDD, Zip 100
- KINKA 1.0 : Commun au Japon, prend en charge FDD
- KINKA 1.2 : Commun aux États-Unis, prend en charge FDD, HDD, Zip 100, MO 230
- KINKA 1.3 : Authentification désactivée, prend en charge FDD, HDD, Zip 100, MO 230, adaptateur PCI
Périphériques
[edit | edit source]Chaque Pippin incluait un modem à connexion par numérotation (14,4 kb/s ou 33,6 kb/s) via GeoPort et un gamepad AppleJack. Les ajouts incluaient une station d’accueil avec lecteur de disquettes 3,5 pouces, une station Deltis 230 MO avec disque magneto-optique de 230 Mo, un gamepad sans fil AppleJack, et un stylet-clavier combiné via l’interface ADB.
Logiciels système
[edit | edit source]Contrairement aux Macintosh PowerPC, où le processus de démarrage charge un chargeur d’amorçage depuis la ROM, le chargeur de la Pippin est adapté pour les CD-ROM non inscriptibles. Un logiciel PippinFinder était utilisé dans le dossier système pour rendre les CD-ROMs bootables. Une fois finalisé, PippinFinder était supprimé, et un logiciel système spécifique à la Pippin était intégré, avec un alias de l’exécutable principal dans le dossier Startup Items pour un lancement automatique. Les développeurs étaient limités par le profil matériel de base, sans cache de disque dur et avec 128 Ko de NVRAM partagée.
L’interface Finder standard était remplacée par Pippin Launch, une interface simplifiée avec des icônes carrées cliquables, sans accès aux fonctionnalités Finder comme la création de dossiers. Le terme « Pippinized » désignait la création de CD-ROMs bootables sur Pippin. Les développeurs testaient les logiciels sur un disque dur externe avec un dongle, puis envoyaient les CD-R à une maison de pressage autorisée pour authentification via le système de clés RSA.
Les titres Pippin, sauf authentification RSA, pouvaient fonctionner sur des Macintosh, en fonction de leur compatibilité 68k ou PowerPC (binaires « fat »).